La pause qui s'impose... mais qui n'arrive pas.
Aaaaah les vacances... quel doux mot que l'on entend si souvent prononcer mais... qui n'arrive pas. Les weekends, les demis journées libres, les soirs et les cours inutiles, c'est beau mais ça ne repose pas. Les vacances, rêve idyllique auquel on pense tout le temps. On fait des projets (ou pas) et on se dit que c'est dans pas si longtemps que ça... mais le temps passe au compte goutte. Quand on arrache les feuilles de son agenda en se disant "putain j'ai encore tout ça à bosser pour la semaine et tout ça pour demain"... un ça qu'on a pas encore commencé ou alors qu'on ne sait pas faire... là, c'est le drame.
Il commence à faire vraiment froid. Les premières neiges sont tombées et le vent passe entre le linteau et la fenêtre, même le pauvre radiateur qu'on adore et qu'on caresse n'est pas suffisant pour tout réchauffer. Ooooh pétard comme je t'aime quand tu me réchauffes le cœur alors que toi, Lord Inateur tu me chauffes les cuisses et les mains sous ma couette pendant que j'arrache mes yeux fatigués sur toshop à faire ces pubs de merde qui me valent de bonnes notes, mais une fatigue énorme. J'ai mal partout comme si on m'enfonçait des couteaux à bout rond dans le dos, le ventre et la tête, ces acouphènes qui n'en finissent plus et toi, pauvre idiote qui passe sur nous comme si nous n'avions rien vécu. Dans le fond je m'en fous, mais les limites sont largement dépassées. Oui je viens te voir... ou voir ton travail pour te féliciter alors que je ne le pense pas... mais non, après ça je ne viendrai plus... jamais.
Je pense que dès tout à l'heure mes beaux torchons finiront coincés contre les fenêtres pour camoufler tes interstices diaboliques et vous draps pleins de cendres et de miettes, vous finirez dans mon seau de lessive. Toi évier, tu sera débouché comme une vierge lors de sa nuit de noce et moi pauvre enfant, je dormirai paniqué de n'avoir pas su faire un travail qui me plait en raison d'un temps non pas à rallonge mais compressé.
Amen.